Digitalisation et finance
Data Act, Data Governance Act, PSR, FiDA, DORA, AI... Législation et innovations
Redéfinition du monde financier
A l’ère des données, l’accès à celles-ci, le contrôle de leur gestion et leur valorisation sont devenus des enjeux capitaux. La conférence Digitalisation et Finance explore les règles harmonisées pour un accès équitable aux données et leur utilisation. Comment les données financières devront-elles être accessibles et utilisées dans un futur proche ? Les experts du secteur financier, du droit et de la technologie partageront leurs connaissances sur les dernières évolutions des politiques et législations européennes, notamment les impacts de la loi sur les données et des autres cadres réglementaires.
Explorez les nouveaux services innovants qui vont émerger pour permettre un accès accru aux données financières, ainsi que les leçons apprises des expériences actuelles en matière de paiement. Ces nouvelles règlementations apportent également des questions de gouvernance et de responsabilité. Qui sera responsable de l'accès aux données stockées dans les systèmes des prestataires de services de données ? Comment protéger les utilisateurs finaux ?
Nous aborderons également les questions éthiques liées à l'intelligence artificielle (IA) et ses implications pour le monde financier. Comment utiliser l'IA de manière éthique et transparente pour éviter la discrimination, la méfiance et les litiges ? Nous examinerons encore les impacts de la finance ouverte sur le cadre juridique applicable aux plateformes de cryptomonnaies.
Cette conférence réunit les experts qui combinent la maîtrise du droit du digital au sein du secteur financier en Belgique pour vous aider à appliquer les réglementations, saisir les opportunités et façonner l'avenir de la finance.
Elle est présidée par :
Thomas Lambert
Associate Professor of Finance, Rotterdam School of Management, Erasmus University
Member of the Advisory Board of the Faculty of Economics and Business Administration, Ghent University
Associate Editor: Annual Review of Fintech
W&I list, Centre for Economic Policy Research (CEPR)
Founding Member, PolEconFin Initiative
Member, Erasmus Research Institute of Management (ERIM)
Rue Gineste, 3
1210 Bruxelles
Belgique
- Identifiez l’actualité en matière digitale et financière
- Appréhendez les derniers enjeux pour le secteur financier qu’apportent les nouvelles réglementations européennes en matière d’open finance (nouveau cadre d'accès aux données financières) et de digitalisation
- Maîtrisez tous les aspects juridiques et de conformité l’open finance, l’IA et les paiements
- Distinguez les possibilités qui s’offrent à vous et opérez les bons choix en matière de stratégie digitale
- Développez vos stratégies en fonction des tendances observables dans le secteur bancaire en ce qui concerne l’utilisation des données et de l’intelligence artificielle
- Adaptez la gouvernance de votre organisation en prenant en compte les enjeux éthiques que génère le recours à l’intelligence artificielle
- L’organisateur est accrédité par la FSMA - N° d’accréditation : 500036A et 50036B - 1 point par heure
- Abilways est également reconnu par la FSMA dans le cadre de la formation permanente des compliance officers : 1 point par heure
- ITAA - Institute for Tax Advisors and Accountants: demandez-nous
- OBFG (Ordre des Barreaux Francophones & Germanophone) sur demande
- Besoin d’une autre accréditation ? N’hésitez pas à nous en faire part en amont de la conférence
- CEO, Administrateurs, présidents, directeurs généraux et dirigeants d’institutions financières
- Chief Compliance Officer (CCO), Head of compliance, Compliance managers, compliance, Compliance Officers
- Head of payments
- Payments Innovation Project Manager
- Head of Strategy & Innovation
- Director of KYC
- Head of transaction monitoring
- Head of transaction banking
- Responsable de conformité des services d’investissements
- Data analyst
- CRO et département risks
- Responsables des départements juridiques
- Legal counsel, Conseiller juridique, juristes, personnel juridique
- Audit et contrôle interne
- Avocats
- Consultants
- Toute personne participant à la transformation digitale dans le secteur financier et devant intégrer les contraintes de conformité
- Responsables dématérialisation, digital Transformation Managers, digital product managers, consultants techniques.
- Chief Information Officer, Architectes informatiques, directeurs des systèmes informatique et/ou d'information, responsables de la sécurité des systèmes d'information, chefs de projet IT, responsables des études informatiques
- Délégué à la protection des données (DPO)
- Fintechs
Règlementations concernant les données : des règles harmonisées pour un accès équitable aux données et à leur utilisation
- Quelles sont les interactions entre les Règles de l’open finance et le "Data act" (ou "Loi sur les données") et les autres législations régissant l’accès aux données ?
- Comment transparence et accès sont améliorés ? Des règles plus claires quant à l'usage des données ?
- Quels accès aux données pour les tiers ?
- Qui est concerné ? Entreprises participant à la fourniture de données et fournisseurs de services de données...
- Etendue du champ d‘application
- La définition des concepts clés tels que les "données à haut niveau de sensibilité" et les "prestataires de services de données".
- Gouvernance des données
- Qui sera responsable de l'accès aux données stockées dans les systèmes de prestataires de services de données ?
- Comment les différentes responsabilités des acteurs impliqués dans l'écosystème des données seront-elles réparties ?
- Comment la réglementation prévoit de protéger les utilisateurs finaux
- Quelles sont les nouvelles obligations proposées pour les transferts de données ?
- Quelles seront les sanctions en cas de non-respect ?
Jean-Christophe Vercauteren
Counsel - FinTech & Financial Regulation, Osborne Clarke
Steve Ahouanmenou
Director, Legal Services, Privacy Engineering, Open Banking, Mastercard
Accès aux données financières : Nouveaux services innovants ou consolidation des usages existants ?
- Etat du marché, tour d’horizon des cas d’usage actuels (focus local / Belge)
- Succès et échecs dans les cas d’usage actuels (XS2A, initiation de paiements, PFM…)
- La DSP3 va-t-elle apporter une solution aux difficultés posées par la DSP2 ?
- Impacts potentiels pratiques de la DSP3 – PSR et FiDA pour les utilisateurs (EPI, Sct.Inst…)
- Nouveaux services : nouvelles difficultés en perspectives pour les institutions financières ? (Nouvelles obligations en matière de LCLF, obligation de performance, de reporting…)
Geoffrey Laloux
Principal, Square Management Belgium
Practice Lead Marketing, Innovation and Digital
La proposition de règlement Open Finance (FiDA – Framework for Financial Data Access)
- Nouvelles règles de supervision des utilisateurs de données
- Comment s’articulent les nouveaux droits d’accès aux données ? Qui va pouvoir y avoir accès ? A quelles conditions ?
- De quelle façon les accès aux données doivent être normalisés ?
- Comment la confiance dans le partage des données va-t-elle être renforcée via FiDA ?
- Quelles sont les coopérations qui vont se dessiner pour le partage des données financières ?
- Comment va-t-il falloir veiller au respect des normes de sécurité ?
- Les nouveaux outils pour gérer les autorisations des clients
- Les droits d'accès explicites aux données des clients
- La nouvelle stratégie pour la finance numérique : dans quelle mesure allez-vous pouvoir accéder et réutiliser les données des clients ? Avec leur consentement ? Pour quels services ?
- Dans quelle mesure pourrez-vous accéder aux données de tiers ?
- Quand et comment devrez-vous partager les données en votre possession et fournir l'accès des tiers ?
Joan Carette
Partner in Fintech, Payments and Financial Regulations, Simont Braun
Sécurité informatique – Mise en œuvre de DORA et des évolutions NIS2, PSD2/3, PSR, FiDA : quelles implications anticiper pour les différents acteurs ?
- Quels calendriers de mise en œuvre ?
- Quelles prestations entrent dans les différents champs d’application ?
- Quels sont les acteurs soumis à ces différents textes ?
- Overlap des réglementations applicables ?
- Qui porte la responsabilité de leur bonne mise en œuvre ?
- Les obligations applicables : la gestion du risque informatique/cyber, interne comme externe.
- Implémentation croisée des règles et bonnes pratiques de mises en œuvre dans les relations contractuelles et procédure internes.
Cathie-Rosalie Joly
Partner - financial services fintech payment e-commerce - blockchain- IA - IT - GDPR - Cybersecurity, Bird & Bird
Country ambassador of European Women Payments Network (EWPN)
Ethique, accès aux données et IA
- De quelques questions éthiques à se poser vis-à-vis de l'usage de l'IA
- Que mettre en place pour éviter les discriminations involontaires en fonction de variables telles que le genre, la race ou le revenu ?
- Quelle transparence rechercher dans les décisions prises par les algorithmes d'IA ?
- Comment s'assurer d'utiliser de manière éthique et sécurisée les données très sensibles telles que les informations bancaires et les historiques de crédit ?
- Comment anticiper la réparation des cas d'erreurs ou de préjudice causés par une décision prise par l'IA ?
- Quels sont les impacts socio-économiques à anticiper ?
- Confidentialité des données et responsabilité sociétale
Jean Hilgers
Chairman of the board of directors, UCLouvain
Board member, Cofinimmo
Member of the board of directors, Fondation Roi Baudouin
Membre du conseil d'administration, Université catholique de Lille
Senior Advisor, Deloitte
Open finance et durabilité
- Comment votre organisation va-t-elle être considérée comme acteur de changement dans la société ?
- Comment l'open finance peut-elle contribuer à accroître la transparence et la responsabilité des institutions financières en ce qui concerne la durabilité ?
- Comment les données financières ouvertes vont-elles être utilisées pour évaluer l'impact environnemental et social des investissements d'une institution financière ?
- Quels sont les défis auxquels les institutions financières vont être confrontées lors de l'intégration de l'open finance et de la directive CSRD dans leur stratégie ?
- Quels sont les risques potentiels liés à l'ouverture des données financières et comment les institutions financières peuvent-elles les atténuer tout en promouvant la durabilité ?
- Quelles sont les opportunités que l'open finance offre aux institutions financières pour mieux comprendre les attentes des consommateurs en matière de durabilité ?
- Comment les informations financières ouvertes peuvent-elles être utilisées pour créer des produits financiers durables et orientés vers l'impact social et environnemental positif ?
Marc Toledo
Independent Consultant & Non Executive Board Member Telecom Advice Consulting and Software
Managing Director, Chainius solutions
Blockchain Association Of Exchange Platforms And Custodians (BAx)
Certified Chainalysis Reactor User
Scudi
L'impact de la finance ouverte sur le cadre légal réglementaire applicable aux plateformes de crypto-monnaies
- Aperçu du cadre légal applicable
- Impacts de la réglementation
- Open finance et état des lieux des controverses
Sophie Brenard
Senior associate, Stibbe
Dans la Finance, les nouveaux usages des clients, en quête d'immédiateté, de simplicité et de personnalisation, bousculent les modèles établis. Prenons l'exemple du crédit à la consommation : là o&ugravé il fallait auparavant se rendre en agence puis attendre plusieurs jours, on peut désormais obtenir une réponse en quelques minutes depuis son smartphone, grâce à des processus digitalisés et automatisés de bout en bout. La digitalisation croissante de la finance n'est pas une simple évolution technologique. C'est une révolution qui transforme en profondeur les modèles d'affaires, les offres de services et les modes relationnels avec les clients.
Pourquoi la transformation digitale de la finance s'est-elle accélérée ?
Le rythme de la digitalisation des services financiers s'est considérablement accéléré ces dernières années sous l'effet d'une conjonction de facteurs.
L'évolution des attentes et des comportements des clients
Les clients, particuliers comme entreprises, sont de plus en plus connectés et exigeants. Ils attendent désormais de leur banque la même expérience digitale simple, rapide et personnalisée qu'avec d'autres services en ligne, comme l'e-commerce.
La crise du Covid a encore renforcé cette appétence pour le digital, avec une explosion des usages mobiles et une baisse de la fréquentation des agences. Les nouveaux entrants (néobanques, fintechs...) ont aussi contribué à « éduquer » le marché en proposant des parcours client 100% mobiles et des interfaces très ergonomiques.
La pression réglementaire croissante en faveur de l'innovation et de la concurrence
Des réglementations comme la DSP2 en Europe (et bientôt la DSP3) forcent les banques à ouvrir l'accès à leurs données de comptes et de paiement à des acteurs tiers, via des API standardisées.
Cette ouverture à la concurrence a stimulé l'innovation, en permettant l'émergence de nouveaux services d'agrégation, d'initiation de paiement, de crédit… Les régulateurs poussent aussi à plus de transparence et à une meilleure comparabilité des offres, au bénéfice du consommateur.
L'évolution de l'environnement technologique
Le cloud, la data, l'IA… Des technologies de rupture arrivent à maturité et démocratisent l'accès à des capacités d'innovation puissantes à moindre coût.
C'est une opportunité unique pour moderniser les systèmes d'information, gagner en agilité et exploiter la donnée pour personnaliser l'expérience. Mais aussi un défi pour les banques, qui doivent composer avec un mix de technologies nouvelles et anciennes (les fameux systèmes « legacy »).
L'intensification de la concurrence, notamment avec les géants de la tech
La finance est devenue un terrain de conquête majeur pour les GAFAM et autres acteurs digitaux. Avec leur énorme base clients et leur maîtrise des usages mobiles, ils peuvent rapidement se positionner sur des services financiers ciblés (paiement, crédit...).
Cette menace pousse les acteurs historiques à accélérer leur virage digital pour ne pas se faire « ubériser ». Dans le même temps, les néobanques et fintechs se multiplient, avec des offres 100% mobiles low-cost ciblant des segments rentables comme les urbains actifs ou les PME.
La recherche d'efficacité et de réduction des coûts au sein des établissements
Depuis 2022, les banques ont dû de nouveau composer avec un environnement de taux élevés de la Banque Centrale Européenne, en plus de la pression réglementaire qui pèse sur leurs marges.
La digitalisation apparaît comme un levier puissant pour automatiser les processus, réduire les coûts de structure et ainsi préserver la rentabilité, dans un contexte de marché mature. C'est aussi un moyen de gagner en efficacité commerciale grâce à une connaissance client enrichie et des canaux de vente dématérialisés.
En résumé, c'est la conjonction de ces facteurs externes (clients, régulation, technologie, concurrence...) et internes (recherche d'efficience...) qui a fait de la transformation digitale un impératif stratégique pour les acteurs financiers. L'accélération récente est le fruit d'un effet « boule de neige », chaque dimension venant renforcer les autres.
What are the latest regulatory developments? What are the new rules and their implications?
The regulation of digital finance is experiencing an unprecedented acceleration, with a series of new structuring texts at the European level:
- The Digital Finance Package, including in particular the “Digital Operational Resilience Act” (DORA) on security and resilience requirements for financial players and the “Markets in Crypto-Assets Regulation” (MiCA) for the regulation of crypto-assets.
- The Data Act, which aims to promote access to and sharing of data between companies and with the public sector.
- The AI Act, a future regulation on artificial intelligence, which will define requirements based on the level of risk, and will impose standards of transparency and explainability of algorithms.
What are the main contributions and novelties of these texts?
These texts, which are in the process of being adopted or discussed, will profoundly modify the framework of digital finance, with some major innovations:
- A reinforced logic of data openness and circulation. The Data Act thus provides for a right to portability of non-personal data, and mechanisms to encourage voluntary and mandatory data sharing. A study by the European Commission estimates that the Data Act could lead to an increase of 270 billion euros in GDP by 2028.
- Increased security and resilience requirements for financial players, but also their technical service providers. DORA will, for example, impose the establishment of cyber risk management systems and robust business continuity plans. Several convergent analyses estimate that DORA could reduce the costs related to cyber incidents by more than 15% across the sector.
- A framework for crypto-assets and associated services, with obligations in terms of transparency, investor protection and anti-money laundering. Stablecoins will be subject to specific rules. MiCA could affect more than 10,000 crypto-assets that are currently unregulated.
- The introduction of ethical standards and safeguards on the use of AI, particularly for high-risk uses such as scoring, rating or automated decisions. The AI Act, for example, provides for a ban on social scoring systems.
How do these texts fit in with existing regulations?
These new texts will complement and reinforce the existing framework, without replacing it:
- The GDPR remains the foundation of personal data protection. But the Data Act will extend the scope to non-personal data. This concerns, for example, transaction data generated by connected objects.
- PSD2 has paved the way for open banking, with initial use cases focused on account information and payment initiation. Future provisions will go further by covering other types of financial data (savings, insurance, etc.). They will thus encourage the development of higher value-added services, exploiting customer knowledge.
- The risk management and resilience principles of DORA will be complementary to existing prudential requirements (Basel, Solvency, etc.). The challenge will be to have an integrated approach to optimize synergies between the different frameworks.
- The AI Act will enrich existing sectoral guidelines on AI. For example, in 2021, the European Banking Authority defined principles for “reliable and ethical” use of AI in financial services. The AI Act will provide a binding legal basis for these principles.
Open finance : vers une innovation ouverte et de nouveaux écosystèmes
L'open finance désigne l'extension de la logique d'ouverture initiée par l'open banking (accès aux comptes et paiements) à d'autres types de données et services financiers :
- Les données d'épargne et d'investissement : positions, performances, profil d'investisseur...
- Les données d'assurance : contrats souscrits, historique de sinistralité...
- Les données de crédit : historique d'emprunt, notations... Cette ouverture à de nouvelles catégories de données clients (avec leur consentement) ouvre un champ des possibles considérable en termes d'innovation et de création de valeur.
Quels sont les cas d'usage prometteurs de l'open finance ?
De nombreux cas d'usage sont rendus possibles ou facilités par l'open finance, par exemple :
- Des services de conseil patrimonial enrichis, permettant d'agréger tous les avoirs d'un client (banque, assurance-vie, épargne salariale...) et de fournir des recommandations personnalisées.
- Des parcours de souscription simplifiés, en préremplissant les formulaires grâce aux données disponibles ou en élaborant des offres sur mesure.
- Des outils de gestion de budget et de pilotage de la situation financière globale, en consolidant toutes les sources de revenus et de dépenses.
- Des processus de crédit ou d'assurance optimisés en exploitant des données alternatives (historique bancaire, factures...) pour affiner l'évaluation des risques.
L'open finance favorise-t-elle une recomposition du paysage concurrentiel de la finance ?
On se retrouve, en effet, face à une dynamique de « coopétition ». Autrement dit, l'open finance favorise l'émergence de nouveaux écosystèmes o&ugravé des acteurs de différentes natures vont coopérer et se concurrencer. Une recomposition du paysage concurrentiel est déjà à l'œuvre :
- Des partenariats entre institutions financières et fintechs vont se multiplier pour co-développer des offres innovantes en combinant assets (client, data…) et agilité.
- Des plateformes d'intermédiation et d'agrégation de données vont émerger, jouant un rôle de « hub » pour faciliter les interactions et le partage de données de manière sécurisée.
- Des acteurs non-financiers (GAFAM, telcos, utilities...) vont chercher à se positionner sur certains segments en s'appuyant sur leur maîtrise de la data et du parcours client.
- Les institutions financières devront faire des choix stratégiques sur leur positionnement : fournisseur de données, agrégateur, orchestrateur d'écosystème... Les banques belges développent leurs plateformes de données, visant à terme à valoriser leur « patrimoine » data auprès de partenaires tiers.
En résumé, les plans stratégiques des banques belges et européennes montrent bien que les frontières de leur secteur seront complètement redéfinies d'ici 5 ans. Leur capacité à opérer au sein d'un écosystème de partenaires sera par conséquent clé.
Quelles sont les retombées attendues pour le consommateur et les entreprises ?
Pour le client particulier ou entreprise, l'open finance est porteuse de nombreux bénéfices potentiels :
- Plus de choix et de mise en concurrence, avec la possibilité de comparer facilement les offres et de faire jouer la portabilité. Selon une étude d'Accenture, 83% des sondés se disent prêts à partager leurs données afin d'accéder à une expérience client personnalisée et de meilleures offres.
- Des services plus intégrés et personnalisés, exploitant la connaissance client pour anticiper les besoins ou proposer des offres sur-mesure.
- Plus de transparence et de contrôle sur ses données, avec la possibilité de suivre les accès et de gérer les consentements de partage.
- À la clé, de possibles gains de pouvoir d'achat, si les gains d'efficience et la concurrence accrue se traduisent par une baisse des tarifs.
Mais ces bénéfices ne se matérialiseront que si les acteurs jouent effectivement le jeu de l'ouverture et que les données sont échangées de manière fluide et sécurisée. C'est tout l'enjeu de notre conférence « Digitalisation et Finance » à Bruxelles : vous donner les clés pour comprendre et saisir ce moment de bascule unique, en vous appuyant sur l'expertise et les retours d'expérience de nos meilleurs spécialistes.
En une journée intensive, vous repartirez avec une vision stratégique claire des impacts de la digitalisation sur votre activité et votre organisation, ainsi que des pistes opérationnelles pour en faire un réel levier de performance et de réinvention.